Les dynamiques du soutien et de la participation à l’extrémisme violent - Avril 2021
Les victimes engendrées par la violence armée au Mali ont été multipliées par quatre entre 2016 et 2019, et les jeunes sont parmi les plus touchés par la situation. Bien que de nombreuses initiatives aient été lancées pour prévenir et lutter contre l’extrémisme violent au Mali, il reste un manque de compréhension autour de l’interaction des facteurs qui conduisent les personnes –en particulier les jeunes– à soutenir l’extrémisme violent. Alors que l’impact socio-économique et psychologique nuisible du terrorisme continue d’affecter la vie des jeunes maliens, il est de plus en plus urgent de comprendre et de contrer efficacement les facteurs qui permettent aux groupes extrémistes d’opérer sur des sections de plus en plus vastes du pays.
À partir de données primaires recueillies sur le terrain par le Centre international pour la lutte contre le terrorisme – La Haye (ICCT par ses sigles en anglais) et UNICRI dans le cadre de leur projet MERIT, ce rapport va au-delà des facteurs habituels tels que l'insécurité, le manque d'opportunités économiques, la mobilité limitée et la mauvaise gouvernance pour expliquer le soutien ou la participation à l'extrémisme violent, en examinant le rôle joué par des facteurs tels que l'identification à son groupe ethnique ou religieux, l'environnement géographique et l'exposition à la violence, entre autres.
Les dynamiques du soutien et de la participation à l’extrémisme violent.